Biguden – Tome 2 – Bugul-Noz – Stan Silas

Direction la Bretagne où les habitants mangent des crêpes, danse la gavotte et écoute de la musique traditionnelle. On pourrait croire une immersion dans un autre temps, mais ce n’est pas le cas. On va suivre les aventures d’un petit garçon, Goulwen qui est tombé sous le charme d’une petite fille japonaise. Quand le Japon rencontre la culture bretonne, cela donne un mélange détonnant.

Stan Silas, auteur et dessinateur rennais, a décidé de faire une création entre un mélange de ces origines et de ce qui a influencé sa culture, le manga. Ainsi naquit Biguden qui se déroule en pleine Bretagne, dans le village de Goulden. Goulwen est amoureux de la petite japonaise mais ne sait pas comment lui dire.

En parallèle, des choses étranges se passent en ville. Des personnes commencent à disparaître et cela rappelé quelque chose qui contrarie la grand-mère de Goulwen, une bigoudène cabocharde, capable de voir les korrigans. Aidé d’une autre grand-mère, elles vont utiliser leurs pouvoirs magiques pour libérer la petite fille qui partage le même pouvoir qu’elles, avec des bignous. L’esprit du Bugul-Noz, l’enfant berger, est fort et il faudra plus d’un combat pour en venir à bout.

Le hasard de lecture fait souvent bien les choses. J’ai choisi de lire cette bande dessinée par rapport, d’une part à son titre que je trouve assez drôle Biguden et le fait d’avoir une japonaise habillée en bretonne. J’ai juste oublié de regarder quel tome c’était. En commençant par le tome 2, il me manque quelques informations pour mieux comprendre l’histoire. En soi, ce n’est pas trop grave car j’ai adoré l’histoire et le graphisme. On va dire que le mélange de bd moderne avec de nombreuses choses ou personnes tout en rondeur comme dans les mangas n’est pas pour me déplaire. Cela crée un mélange des cultures très bien exécuté et très travaillé avec de nombreuses références. J’ai tellement adoré que je vais lire le tome 1 très bientôt et j’ai hâte de lire la suite.

On pourrait dire que Biguden c’est un manga au pays des fest-noz ou une bd au pays des sushis (ou bar à chat). L’univers complètement déjanté fait que j’ai tout de suite adoré et qu’après je ne vais plus avoir le choix de lire tout ce qui va sortir. Le risque aussi, c’est une terrible envie de manger des crépes. Vous êtes prévenu.