Un cabinet d’amateur – Georges Perec

L’art peut inspirer bien des hommes. Même mort, ils veulent être entourés de peintures qui les accompagneront ainsi toute leur vie. Mais qu’est-ce qu’à de si mystérieux la collection d’Herman Raffke ?


4ème de couverture
Un cabinet d’amateur n’est pas seulement la représentation anecdotique d’un musée particulier : par le jeu de ces reflets successifs, par le charme quasi magique qu’opèrent ces répétitions de plus en plus minuscules, c’est une œuvre qui bascule dans un univers proprement onirique où son pouvoir de séduction s’amplifie jusqu’à l’infini, et où la précision exacerbée de la matière picturale, loin d’être sa propre fin, débouche tout à coup sur la Spiritualité vertigineuse de l’Éternel Retour.


Ce que j’en ai pensé ? 
En quatrième de couverture, on peut lire cette phrase tiré d’un article de « La Croix » : « Un inépuisable classique à lire, relire et relire encore. » Avec une telle accroche, c’est que le livre devait être drôlement passionnant à lire. Alors je me suis plongée dans la lecture avec une certaine curiosité. Que pouvait bien cacher ce fameux cabinet d’amateur ? C’est une peinture dans lesquels des peintures sont représentées dans une mise en abîme. Lors d’une exposition exceptionnelle, la peinture attire de plus en plus de curieux jusqu’à ce qu’un visiteur y jette de l’encre.

Une occasion alors pour Georges Perec de nous parler des toiles, en long et en largueur. Comme ces tableaux qui étaient mis l’un à côté des autres dans un tout, l’auteur nous déverse un texte avec pleins d’informations sur les peintures et aucune image. Le texte de 85 pages prend alors des allures de gros pavé avec des descriptions qui n’en finissent pas et qui manquent d’intérêt. La lecture devient laborieuse et les pages peinent à se tourner. Est-ce dû à ma méconnaissance en art ? ou/et au fait que je ne lis pas de catalogue de collection ? J’ai apprécié la chute du livre car malgré les apparences, il y en a une. Au moins, cela m’a fait sourire.

Alors si vous êtes un véritable adepte dans l’art, plongez les yeux fermées. Sinon, feuilletez un peu avant de vous lancer.

Le Cabinet d’amateur de Cornélius van der Geest lors de la visite des Archiducs Albert et Isabelle

 

Galerie de vues de la Rome moderne – Giovanni Paolo Panini entre 1754 et 1757.

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