Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves – Tome 1 – L’Origine – Marc-Antoine Mathieu

Et si on pouvait se perdre dans sa propre histoire? Et si quelqu’un savait tout de vous jusqu’à deviner ce que vous allez dire ou faire? Comment réagirez-vous? Ne chercheriez-vous pas à comprendre? Mais la réponse sera t’elle à niveau de ce qui est attendue? 


4ème de couverture
Et si le monde de Julius Corentin Acquefacques n’était qu’une bande-dessinée ? Inquiétante perspective.

Pourtant Julius n’a aucune raison de s’inquiéter en tombant du lit ce matin-là. C’est en arrivant à son bureau, au ministère de l’humour, où il est chargé de mettre à jour le grand glossaire des blagues et incongruités, que les choses commencent à devenir étrange. Car une enveloppe l’attend. Une enveloppe qui contient une planche de bande-dessinée qui semble raconter sa propre histoire. S’agit-il d’une prophétie ? Ou peut-être est-ce la preuve que son univers n’est pas tout à fait comme il l’avait cru jusqu’alors ? Il pourrait bien s’agir d’un monde en deux dimensions, un monde que l’on pourrait plier, et même déchirer. Sans parler de la possibilité d’y faire un trou. Un trou de matière. Ce que les scientifiques nomment une anti-case, à travers laquelle il serait possible de passer instantanément d’une page à l’autre…

Avec les aventures de Julius Corentin Acquefacques, dont cet album est le premier tome, Marc-Antoine Mathieu a créé un univers délirant et farfelu, dont l’objet est la bande-dessinée elle-même. L’occasion de vertigineuses et très habiles mises en abyme, accompagnées à chaque fois d’une remarquable trouvaille visuelle (ici une anti-case).


Ce que j’en pense? 
On m’a conseillé de lire cette bd pour parler de l’absurde. Tout de suite, j’ai compris que ce n’était pas une nouveauté et l’odeur du papier me dit que c’est un ancien ouvrage. Dès la première page, il n’y avait pas de doute. Ce que j’allais lire était quelque chose de particulier. Et c’était quelque chose cette lecture qui nous plonge dans un univers bien étrange en noir et blanc. 

Déjà, le personnage principal, Julius Corentin Acquefacques qui a déjà un prénom particulier fait un métier tout aussi spécial : employé au Ministère de l’Humour. On pourrait croire que l’on va tomber dans un univers drôle. Mais non, pas du tout. Notre « héros » a une vie morne et répétitive où la plaisir n’existe. Un jour tout change lorsqu’il reçoit une planche qui raconte un moment de sa vie. Il veut en savoir plus, va mener une enquête qui va l’emmener dans des abysses assez bizarres.

Marc-Antoine Mathieu y met beaucoup de coeur à raconter son histoire et y met beaucoup d’imagination. J’ai été très surprise lorsque je suis tombée sur un trou sur page. Je me demandais si quelqu’un de mal-attentionné avait fait une création mais non. Il avait tout prévu et avait joué avec les histoires des deux côtés des pages. C’est très malin et j’ai beaucoup aimé cet ingéniosité. Toutefois, je n’ai pas totalement accroché au monde trop abracadabrantesque. Je ne tenterais pas de lire la suite.

Malgré beaucoup de talent dans le scénario, j’ai eu du mal à vraiment rentrer dans l’histoire.

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