Nous allons mourir ce soir – Gillian Flynn

nous-allons-mourir-ce-soir-gillian-flynnAvec sa main,  on peut faire plusieurs activité et parfois on a des soucis avec le canal carpien. C’est bien ce qui arrive à notre narratrice qui pour la peine va varier ces services et aller vers la voyance. Mais voilà qu’une femme bien sous tout rapport vint à elle et lui demanda conseil. A partir de ce jour, tout va changer.

Vous vous souvenez que certains disent « A la St Valentin, elle me tient la main. Vivement la Ste Marguerite« . Et bien notre narratrice tient souvent les choses en main. D’ailleurs, l’auteure Gillian Flynn, le dit directement dès les premières ligne du roman. « Si j’ai cessé de branler des mecs, ce n’est pas parce que je n’étais pas douée pour ça. J’ai cessé de branler des mecs parce que j’étais la meilleure. »  Voilà, vous voyez un peu comment est la personne que nous allons suivre dans cette histoire qui a reçu le prestigieux prix Edgar-Allan-Poe de la meilleure nouvelle 2015. 

Pour soulager les hommes de leur stress, elle les aide grâce à un coup de main. Mais à force d’astiquer, voilà que le canal carpien devient douloureux. Par chance, la patronne est compréhensive alors pour l’aider à récupérer elle propose l’autre activité de l’agence, chiromancienne. Susan Burke vient la voir pour lui demander de l’aide pour son beau fils qu’elle trouve étrange et qui lui fait un peu peur. Sa maison doit être hantée et il lui faut de l’aide. Elle sent le pigeon et lui vend alors une prestation à domicile.

C’est le début des ennuis car la maison dégage quelque chose de malsain. Et puis, ce garçon, le beau fils n’a pas l’air très cordial non plus. Il existe quelque chose d’étrange. Doucement le doute s’insinue dans l’esprit de la narratrice. Qui est le plus dangereux? 

Je n’ai pas lu « Les apparences » de Gillian Flynn qui lui a permis d’être si populaire. J’ai adoré la mise en suspens qui m’a tenu de la première à la soixantaine page. D’une masturbatrice, on passe à une liseuse de bonne aventure à une chasseuse d’esprit qui pensait avoir affaire à une faible femme. Mais on m’a emmené dans bien plus loin que cela. J’ai ressenti le stress au fur et à mesure que les pages se tournaient. Je voulais savoir ce qui allait se passer, j’étais impatiente d’arrivée au bout. Alors si juste avec quelques pages j’étais emporté qu’est-ce que cela va donner avec un roman entier? Je n’ai pas le choix, je vais devoir lire le pavé qui me promet des sueurs froides. 

Un petit livre sympathique qui permet de découvrir une auteure qui a pleins de cauchemars en tête. Vivement que j’en découvre plus. 

L’avis de Belette : « C’est court, c’est fort, c’est intense, c’est rapidement lu, c’est plus long à digérer car les questions vous hantent et on se demande où on s’est fait baiser…. heu, manipuler !  C’est bourré d’ironie et d’humour noir.« 

L’avis de Gruznamur : « Corrosive, immersive, sombre, étrange, subversive, drôle, effrayante. Tant d’adjectifs qui semblent antinomiques mais qui résument ce court mais épatant récit. Un vrai plaisir de lecture, par la grâce de l’écriture acérée de l’auteur et de sa formidable histoire à retournements de situations.« 

12 commentaires

    • En plus, la nouvelle fait 60 pages. Cela se lit bien et vite.
      Je l’ai lu en un jour pendant mon temps de transport. 🙂
      L’auteure est entrain d’écrire une nouvelle histoire. Cela permet au fan d’avoir un truc sous la dent 🙂

  1. « Vivement la Ste Marguerite » PTDR !!!

    Excellent petit roman, court et intense, comme quoi, ce n’est pas toujours qu’une affaire de taille… 😉

    Merci pour le lien et la pub 😉

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