Narcoses – Nathalie Garance

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Il ne voulait garder d’elle que l’arabesque élégante de ses signes dansant sous le souffle ardent du feu qui consumait ses lettres. Cette image le rassurait, il pouvait à nouveau ouvrir les yeux, marcher, parler et faire son métier. 

Rien de mieux qu’un chat pour vous accompagner dans la solitude. Ses pattes sont conçues pour amortir le moindre bruit, ses déplacements, passé l’âge facétieux de l’extrême jeunesse, sont aussi discrets que l’ombre qui suit votre corps.

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4ème de couverture
Un homme émerge d’un cauchemar, les mains tachées de sang. Une femme aux allures d’ogresse enferme chaque nuit dans sa chambre son fils somnambule. Une ex-danseuse classique reconvertie dans le strip-tease disparaît mystérieusement. Un flic au bord de la dépression est englouti par son passé…
À Clermont, il est des âmes plus noires encore que les murs des façades.

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Grâce à Masse Critique de Babelio j’ai reçu ce livre dans ma boîte aux lettres. Presque aussitôt reçu, aussitôt ouvert pour débuter la lecture. Je dis presque car j’ai beaucoup eu de difficulté à rentrer dans l’histoire. Pour la peine, je l’ai de côté et lu deux autres livres. Mais bon, il ne faut pas laisser les livres débutés en attente. On ne sait jamais.

En effet, le résumé de quatrième de couverture reste sommaire sur l’histoire, les personnages. Le personnage principal est Jules Elée, un commissaire de police marginal, renfermé, autoritaire. Il est tombé amoureux d’une femme Marcelle dont il a tué son frère quelques temps après l’avoir rencontré. A partir de ce moment, la rancune est dure et elle n’a plus qu’une seule obsession, le tuer. D’ailleurs, elle réussit presque si ces collègues n’étaient pas arrivé à temps pour lui sauver la vie. Voilà en bref l’histoire. Se greffe dessus une enquête policière, des personnages plus spéciaux les uns, les autres et une machine à café. Elle se trouve cité dans chaque scène au commissariat. L’objet de relationnel entre tous.

Mais, il m’a fallu plus de 70 pages avant de rentrer dans l’histoire, de passer au dessus de certaines expressions ou formulation un peu prétentieuses comme « C’est ainsi que le vieux concept d’eumétrie, la bonne mesure, la bonne distance chère aux philosophes cyrénaïques l’avait trouvé, au fond de son lit. Les Grecs le rassuraient » ou « grossièreté tautologique » ou « un absurde braillement d’aphasique ». Je passe l’histoire des surnoms comme Oxymore. Bon d’accord, l’auteure est professeur de philosophie. J’ai compris, mais trop c’est trop. Pas besoin de m’étaler la culture ainsi. Si je veux connaître les philosophes grecs j’irais chercher un livre à la médiathèque.

Malgré une certaine fluidité dans l’écriture, je n’ai pas été séduite par le livre qui manque d’un je-sais-quoi pour être génial. Et pas besoin de me faire la classe non plus. Une certitude en découle, je ne lirais pas les autres livres de l’auteure. Mais je vais prêter le livre à mon père, passionné de lecture pour avoir son avis. Peut-être aura t’il un avis différent qui modifiera le mien.

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Le mot du dictionnaire
Ataraxie : Quiétude, tranquillité d’esprit.
Narcose : Sommeil artificiel provoqué par un narcotique.
Tautologie : Répétition d’une même idée en termes différents, de telle sorte que le prédicat n’apprend rien de plus que le sujet.

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Narcoses par Nathalie Garance

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5 commentaires

  1. C’est sûr c’est embêtant quand on doit regarder dans le dico, tous les 2 mots du livre…Je ne sais pas ce que je penserai moi de cette lecture ni si j’aurais la patience…

    • C’est pour toutes les 2 pages, mais le style se rapproche des formulations de livres de philo. Pour un roman policier qui n’est pas en Gréce à une époque lointaine, l’intérêt est assez restreint.

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