Palaces – Simon Hureau

Au-dessus, cette chauve-souris s’éloigne… En trois coups d’ailes, elle survole la jungle.. batifole à Angkor, palais des renards volants, mais ne s’arrête pas, évite les lumières. Ne se soucie guère des dangers terrestres mais choisit le plus haut des arbres pour faire sa halte… Sans se douter que cet arbre déploie ses racines jusque dans les tréfonds minéraux de Ta Prohm.

 4ème de couverture
Le Cambodge accueille Simon, l’observe et s’amuse de l’inadaptation de cet SDF. Inconscient, Simon risque sa vie. Il dort au bord des rivières infestées de crocodiles, s’enveloppe dans de douteux sacs de ciment, dort dans les temples avec les âmes errantes des crimes de Pol Pot, etc.

Simon Hureau part à la découverte du Cambodge avec sa bite et son couteau. Il a tendance à dormir un peu partout en se baladant dans le pays. Il possède presque toujours sur lui son carnet à dessin et ces peintures, qu’il va malheureusement se faire voler. Rempli d’innocence, il va dans les temples abandonnés ou souvent vivent les âmes errantes des crimes de Pol Pot. Le pays est marqué par l’histoire de ce dictateur. Un sujet qu’il a d’ailleurs déjà traité dans une autre bd : Le musée de Limul Goma.

Une autre passion, celle des animaux. Il aime dessiné les insectes, les reptiles et les limules qu’il trouve partout. D’ailleurs, dans l’ouvrage il en présente au début de chaque chapitre. Le tout présenté en noir en blanc, avec un trait assez épais. D’ailleurs, une seule touche de couleur. Le vermillon qui semble rappeler celui du sang souvent utilisé dans les lieux marqués de souffrance.

Bref, une bd très agréable à lire qui m’a fait voyager au coeur du Cambodge.

Du même auteur
Le musée de Limul Goma