Cirquafrika

Source : http://www.cirquephenix.com/cirkafrika/#.UOAZt4nm4jI

Après une grande campagne de communication dans tout Paris, j’ai cédé à l’appel de ma passion pour le cirque.

Direction le cirque Phénix, arrêt Porte de Charenton et sans plan. Après m’être trompé de sens, je trouve un panneau pour piéton, dans le sens opposé. 10 minutes de marche plus tard, pleins de lumières, c’est le cirque Pinter et juste derrière le cirque Phénix. Après quelques minutes d’attente pour être placé, et dans une chaleur étouffante, je me place sur le côté de la scène et j’attends avec impatience le début du spectacle.

Une voie masculine annonce le début du spectacle, la lumière s’éteint doucement. On entend un avion qui s’écrase, et un homme blanc en tenu d’aviateur apparaît et semble s’être écrasé en Afrique. Où en Afrique?? Ce n’est pas la question. On va le retrouver de façon ponctuelle dans le spectacle, il va incarner l’Auguste. La musique commence avec un orchestre de 8 musiciens, accompagné par un joueur de kora et reprennent des classiques comme Miriam Makeba, Youssou N’Dour, Touré Kunda… Les numéros s’enchaînent avec beaucoup de talents et de technicités, même si le cirque africain n’existe pas en soi. De l’art des rues compléte le cirque avec des numéros comme le tricycle de l’infini grand à l’infini petit ou le diabolo. Le numéro de contorsionniste avec l’homme habillé en grenouille m’a ravi par l’originalité du costume et sa souplesse par contre les gumboots sud-africaines m’ont beaucoup moins intéressés. Les artistes viennent d’Afrique et le recrutement a été fait via deux écoles cirques : l’école du cirque Mama Africa fondée par le Zimbabwéen Winston Ruddle à Dar es Salaam, et le Zip Zap Circus du Cap par le Sud-Africain Brent Van Resburg et son épouse, la française Laurence Estève.

Un effort a été fait pour ne pas faire trop cliché toutefois quelques images restent comme des masques tous identiques, servant juste d’illustration. Les costumes sont colorés et dynamiques. 45 minutes à la suite du début, entracte de 20 minutes à la suite d’une parade assez Afrikasympathique. On y voit une girafe et un éléphant qui sont fabriqués par un sculpteur tanzanien avec un caoutchouc recyclé provenant du Kenya. Ces 20 minutes, une occasion de vendre des pop-corn et autres cochonneries. Ce temps d’attente arrive à terme et la lumière s’éteint de nouveau. Des numéros reprennent mais beaucoup sont là pour meubler du temps.La femme a peut sa place dans le spectacle. On les voit pour la danse, le chant, porter le matériel et faire un numéro de cerceaux.

Un spectacle jolie à voir même si il aurait pu être mieux monter et de façon plus dynamique. Je ne m’attendais pas non plus à un niveau digne du cirque Héloize ou des Sept doigts de la main. Je révais d’Afrique, de rythmes, de couleurs et j’ai vu un show marketing qui ce vendra très bien à l’étranger. Cela reste un divertissement que je recommande aux familles et aux gens aiment le cirque simplement.

vu le 29 décembre 2012

Site du cirque Phénix : www.cirquephenix.com

Laisser un commentaire